Romance em tom profético

Estado de Minas – sabado, 14 de junho de 2003
Clara Arreguy

Em edição rica em documentos e reflexões, foi relançado pela Record o romance Um cão uivando para a Lua, de Antonio Torres. Escrito em 1971 e lançado no ano seguinte, o livro demonstra, 30 anos depois, que continua a ser não apenas o retrato de um tempo e de uma geração, mas um documento visionário, que antecipou em décadas a decadência da sociedade brasileira, braços dados o indivíduo e seu entorno social.

Nesta reedição, Antonio Torres prefacia a história explicando em que contexto foi escrita, como foi recebida, por gente que ele nem conhecia na época, como Jorge Amado, Marques Rebelo, escritores, críticos e editores, que saudaram como, apesar de trabalho de estréia, obra de um autor maduro. Um cão uivando para a Lua tem como base a loucura. Depois que o escritor, então um jovem jornalista e publicitário baiano à procura de emprego no Rio de Janeiro, visitou um amigo num manicômio, surgiu-lhe a idéia de escrever sobre o processo  de enlouquecimento.

Ao longo do romance, no entanto, o que era para ser o registro de uma viagem ao inferno particular de uma mente em sofrimento profundo assume outras proporções. A deterioração da política nos momentos mais negros da história do Brasil, o recrudescimento da ditadura militar, está na origem dos problemas gigantescos que se seguiram, como concentração de renda, violência, corrupção e tantos outros, que Antonio Torres aponta, sem proselitismo nem didatismo, na trajetória do herói.

Este, por sinal, não é exatamente um personagem principal, mas dois. O jornalista em crise internado no hospício tem no amigo que o visita um duplo em todos os sentidos. Ambos enfrentam conflitos profissionais: o primeiro, desempregado e surtado; o segundo, agora trabalhando na maior rede de televisão do Pais, mercado que, naquela época, significava vilipêndio a quem sucumbisse ao seu canto de sereia. Os dois transitam entre o jornalismo e a publicidade, entre a seriedade profissional e a vida boêmia, entre a fidelidade a princípios e as concessões ao mercado. Um pira, se interna, sai do ar, toma eletrochoques, mergulha no inferno, refaz, internamente, o road movie que vem sendo sua vida. O outro se espelha no amigo para buscar saídas, deficientes saídas para seus impasses.

Com uma escrita que namora referencias cultas – mas sem pedantismo – e uma visão jornalística do País que se desenhava naquele início de anos 70, Antonio Torres viaja pela Transamazônica, Belém-Brasília, sertão cearense, interior da Bahia, centro do Rio ou periferia de São Paulo com críticas e simpatia. O povo que encontrava ainda não havia se adaptado, de todo, à falta de valores e referências que tomaria lugar de tudo. Os choques muitas vezes são inevitáveis. O que surgirá do futuro ainda não podia ser visto em sua totalidade. O que Um cão uivando para Lua deixava entrever, no entanto, e embora o final do romance fosse otimista, era que se gestava um mostro. Profético.

Além do prefácio do autor, o volume contém também cartas enviadas a ele por gente como Audálio Dantas, a orelha da primeira edição, as primeiras resenhas e críticas publicadas na imprensa nacional e internacional.

Le Coup De Cceur De Frédéric Vitoux, Retour à Bahia – Le Nouvel Observateur, 26 oct 2000

Le Coup De Cceur De Frédéric Vitoux
Retour à Bahia

Limmense Nordeste brésilien avec sa pauvreté, sa violence, sa truculence et sa magie semble indissolublent lié à l’oeuvre romanesque de Jorge Amado ou à certains films du défunt cinéma novo comme “ le Dieu noir et le Diable blond”, de Glauber Rocha. Du coup, íl nous parait presque irréel, ce Nordeste, sous la plume d’Antonio Torres.

Après vingt ans d’absence, un fils qui a trouvé un emploi salarié dans une banque de Sao Paulo revient au pays pour feter les quatre-vingts ans de son père qui vit seul dans un village perdu. Ce n’était pas une mince affaire de le quitter autrefois, ce village. A pied ou à cheval par une route terreuse pour gagnet une bourgade. Puis l’attente, lá-bas, d’un transport motorisé vers une gare lointaine, l’arrivée à Salvador de Bahia, et, au bas mot, sept jours encore de train, sans compter les déraillements, pour atteindre Sao Paulo. Le fils, lui, est revenu en deux jours. L’avion, la voiture, des routes goudronnées. Et voilà au fond l’essentiel. S’il n’y a pas de folie littéraire chez Antonio Torres, c’est parce qu’il a emprunté l’avion, la voiture et des routes goudronnées. Parce qu’il n’est pas, en somme, de la génération de Jorge Amado ou Glauber Rocha. “chien et loup” joue precisément de ce décalage. Avec une tendresse et une fidélité mélancolique et désolée aux paysages d’enfance du narrateur. Où rien n’a changé. Où tout a changé. Où la jolie petite fille blonde de la cour de récréation est devenue une sensuelle maitresse d’école. Où des paraboles bourgeonnent sur les toits des maisons. Où pourtant tout semble encore immobile. Entre chien et loup. Miracle ambigu de la littérature.

“Chien et loup”, par Antonio Torres, traduit du brésilien par Cécile Tricoire, Phébus, 216p., 119 F.

“Une générarion dont I’esprit s’est éveillé au contact des écrivains nord-américains”

La Quinzaine Littéraire, nº 486 – Paris, 1987
Cécile Tricoire s’ entretient avec Antonio Torres

“Une générarion dont I’esprit s’est éveillé au contact des écrivains nord-américains”

Auteur d’un livre bouleversant et remarquablement construit, Cette Terre, Antonio Torres nos dit ici ses affinités littéraires, son métier et le rapport particulier qui lie l’ écrivain brésilien à notre pays.

Antônio Torres – Venant d’une région du Nordeste, le sertao de Bahia, je ne peux nier mes affinités littéraires avec le roman des années 30, celui de Jorge Amado, Graciliano Ramos, Jose Lins do Rego et Raquel de Queiroz. J’étais très jeune Iorsque j’ai découvert I’couvre de Guimaraes Rosa et, tout de suite, je me suis identifié à son univers linguistique, univers qui n’est autre que la langue de mon enfance. Guimaraes Roasa a su recréer sur le plan littéraire, de manière absolument magistrale, la langue du peuple rural brésilien.

J’ai subi d’autres influences comme celle de Clarice Lispector qui a poussé  l’introspection à un degré rarement atteint dans la littérature brésilienne. Cette descente à l’intérieur de soi n’est pas sans rappeler bien sur Machado de Assis, mais le voyage de Clarice Lispector dans les souterrains de la subjectivité, est à mon sens un voyage-limite. Clarice Lispector est sans conteste un des plus grands écrivains contemporains. On a coutume de la comparer à Virginia Woolf, mais j’ai le sentiment quant à moi que Clarice va encore au-delà.

La génération d’écrivains proches de moi, comme Autran Dourado, José J. Veiga, Antonio Callado, Lygia Fagundes Telles par exemple, précède  de peu les gens de ma génération : Joao Antonio, Joao Ubaldo Ribeiro, Ivan Angelo, Ignácio de Loyola Brandão, Raduan Nassar, Nelida Pinon, Silviano Santiago. On peut dire de tous ceux-là qu’ils sont, comme moi, soucieux de questions formelles, de conquêtes formelles : la technique narrative nous importe tout autant, sinon plus, que la simple narration. On peut ranger ce souci au rang des “savoir-faire littéraires”, expression qui ne me satisfait pas beaucoup, mais je crois que c’est plus profond. Mes livres sont un exemple de cette recherche, de cette quéte. Ils sont “maigres”, non pas parce que j’écris peu, mais bien pour la raison inverse : j’écris beaucoup pour arriver à peu, et j’essaie de dire beaucoup à partir de ce peu. Je réécris beaucoup plus que je n’écris. Mon intention est celle de l’artisan que à force de travail fait dire aux mots plus qu’ils n’ont coutume de dire. Ce travail de polysémie, d’ambivalence, on le trouve d’un manière fantastique dans les textes de Machado de Assis et de Clarice Lispector.

C.T.  – D’où vous vient ce sens de l’économie du texte ?

A.T.  – Probablement de mon métier de publicitaire : je suis obligé de créer quotidiennement des histoires qui durent de 15 à 30 secondes, pour la radio ou la tèlévision, où tout est dit en deux ou trois lignes. J’ai un certain entrainement à la synthèse. Le journalisme aussi m’a servi : saisir très rapidement ce qui se passe et le dire tout aussi rapidement. Mais c’est encore plus contraignant dans la publicité : quand mon texte est une dénonciation, par exemple, il emprunte la violence du langage publicitaire mais, je dirais, subverti. Que vend la publicité ? Le bonheur en conserve. Le roman, lui, rompt l’emballage et révèle l’envers de l’afficho.

C.T.  – Quels sont les écrivains français qui vous ont marqué ?

A.T.  –  Je ne connais pas bien la littérature française : les auteurs que j’aime sont Jean-Paul Sartre, Stendhal – ah, Le Rouge et la Noir! – Mais aussi Boris Vian et son langage poétique et quotidien dans L’Ecume des jours. J’ai envie de lire Marguerite Duras – La Douleur, l’Amant – et Nathalie Sarraute, même si je dois pour cela vaincre mès idées toutes faites sur le nouveau roman français.

Surtout, je crois que j’appartiens à une génération dont l’esprit s’est éveilléau contact des écrivains nord-américains. Bien sûr, je rêvais comme tout le monde de m’asseoir au Café de Flore, mais c’était pour y voir Fitzgeraid, Hemingway ou Henry Miller. Le Paris qui était dans mês rêves d’adolescent provincial brésilien nous arrivait à travers le regard des Américains. Certes, Sartre et Camus nous ont marqués, leur existentialisme était pour nous un novel humanisme. Mais nous avons surtout ressenti cette fascination pour la littérature américaine : était-ce un simple volet de la puissance qu’exerçaient les Américains sur tout le continent, au lendemain de la seconde guerra mondiale? L’influence de leur cinéma, de leur musique? Sans doute tout cela à la fois, mais c’est encore beaucoup plus un phénomène bien particulier de la littérature américaine de l’époque : à savoir la découverte qu’elle fait d’elle-même. C’est une littérature qui rompt avec l’Europe et trouve son prope chemin intérieur à travers sa propre géographie. Ceci nous a beaucoup attirés et concernés : le Brésil est presque aussi grand que les Etats-Unis. Je me sens moi-même un écrivain très brésillian, enraciné : mes racines sont la matière même de ma création.

Avant d’écrire Cette Terre par exemple, j’ai fait deux longs voyages en l’espace d’une année dans l’intérieur de l’Etat de Bahia. Il y avait là bas un homme sur lequel je désirais m’informer, mais personne ne voulait m’en parler, un homme qui était revenu un jour de Sao Paulo dans son village, et qui s’était tué. Personne n’a voulu m’en parler parce que la mort de cet homme a tué le rêve local: partir. A l’époque j’ai eu l’impression d’un échec, l’impression que jamais je n’arriverais à écrire ce livre. Jusqu’au jour ou je me suis rendu compte que, au contraire le fait de n’avoir obtenu aucune information concrète sur cet homme avait été décisif : j’avais été forcé de créer un roman. Mes allées et venues dans cette région ont servi de substrat à ce roman, même si elles n’y apparaissent pas explicitement.

Dans le Brésil rural de mon enfance, la musique tenait une très grande place: celle en particulier des conteurs de foire, ces aveugles qui, le chapeau à la main, chantaient “alegre sua alegria de tristeza”, jusqu’á l’apparition de la samba urbaine et des formes les plus récentes et les plus révolutionnaires de la musique populaire brésilienne, celle de Chico Buarque, Caetano Veloso, Paulinho da Viola, etc.

Le jazz negro-américain aussi a marqué profondément mon écriture. Lorsque j’écoute du jazz, mon oreille intègre la notion de rythme d’une phrase: Monk, Miles Davis sont des musiciens de génie. Le son de Miles Davis arrache quelque chose en moi de très profond. Je voudrais no faire qu’un avec le clavier  de ma machine à écrire, comme ce musicien fait corps avec sa trompette.

C.T.  – Qu’est-ce que cela reprèsente pour vous cet accueil à Paris?

A.T.  – Cela représente énormément: tout d’abord la chance d’être lu, et c’est la plus grande joie de l’écrivain. Et puis peut-être l’espoir que le Brésil ne soit plus vu seulement à travers des images caricaturales: Pelé, samba, carnaval, cachaça, café… La littérature brésilienne peut donner en France une idée moins sommaire et plus juste de notre pays.

Je confesse qu’on m’a plusieurs fois invité aux Etats-Unis, à Moscou, ailleurs, et que je n’ai pas fait beaucoup d’efforts pour y aller. Mais si l’on m’invite à Paris, ma valise est prête le jour-même. Je me sens bien ici. Cette attirance que nous avons pour la France n’est pas toujours payée de retour, mais peu importe. Et comme le dit Caetano Velosso:

“Caretas de Paris a New York
Sem magoas estamos ai”.
(Bien pensants de Paris et New York
Nous voilà, sans rancune).

Ni Condena ni Absolución

Montevidéu, Uruguai – El Dia, 15/09/1979
Enrique Estrázulas

Un Perro Aullandole a la Luna — por Antônio Torres. Editorial Sudamericana. Buenos Aires, 1979.

Com Guimarães a la cabeza, el propio Jorge Amado y su famo­so mito bahiano, Clarice Lispector, Erico Veríssimo, Drum­mond­ de Andrade y otros, la literatura brasileña está con­­­­siderada, por más de una opinión autorizada como clave dentro de las letras latinoamericanas. Al respecto, el mexicano Juan Rulfo fue explícito en sus declaraciones recogidas recientemente por la prensa argentina, durante su bravo estadía en Buenos Aires. De modo que la literatura del subcontinente escrita originalmente en portugués, no es ni tan “relegada” ni tan poco difundida internacionalmente como han pretendido denunciar algunos criticos brasileños, más precisamente en la última Feria de Frankfurt, durante los extensos-coloquios. Esa situación de estéril competencia entre los que escriben en castellano y los que dominan el portugués, comienza a desaparecer en América Latina. Brasil ha abundado en ejemplos nuevos, de nuevos escritores, como Piroli en su novela “Los rios se mueron de sed”, Ary Quintella en su nou­velle “Sandra Sandrinha” etc. Ahora tenemos a Antônio Torres: es, en si mismo, el escritor de la generación perdida, no como rótulo a una generación lite­raria, sino como de­nominación de una situación social vivida por los jóvenes de la última década en el exótico país del norte.

Lo más importante de esta novela, se encuentra en su trasfondo social, en su tono de desesperación, contenido por el sobrio procedimiento do composición del escritor. La carga emocional de cada uno de los personajes es evidentemente­ un descubrimiento dejado libremente a la captación sen­­­sible del Iector. Antônio Torres presenta a los personajes fun­da­mentales mediante signos, iniciales que se encargan de indicar que el narrador voluntariamente se niega a iden­tificarlos. Pero tras esse anonimato — que sin duda alguna es nada más que aparente — se encuentran varios hombres, hay una pluralidad humana notoria, a la vista o latiendo en la tónica del enjundioso texto. Es una generación enganada por una escala de valores falsos. Y se divide en núcleos de diferente problemática social: cada núcleo es un personaje.

“La sorpresa que causó esta revelación — dice a propósito de Torres el critico Celso Japiassú en el prólogo — trajo apare­jado el deseo de encontrar una salida, reflejándose en la búsqueda caótica y desesperada que llevó, inclusive, al consumo de drogas y a una perplejidad no sólo mal comprendida sino hasta reprimida con violencia.” El libro no critica lo que capta y pone ante el lector a veces con la fuerza de un punetazo. No condena ni absuelve. Muestra, nada más, y emociona, con un lenguaje claro y agresivo, pero literalmente creativo. El perro que le aúlla a la luna está solo y busca algo distante, que no sabe muy bien qué es, pero que, sin duda, tiene que ser mejor que las ataduras que lo sujetan. El camino que puede llevar a la libertad transforma a los personajes en viajeros enrolados en una peregrinación intensa y angustiante, dentro y fuera de si mismos, que sólo podría completarse con la comprensión, de la grandeza, de la violencia y la miseria que están presentes en T. y en A., dos de los personajes que Antônio Torres pone ante nosotros y que se transforman en un, espejo para reflejar nuestras propias caras.”

El estilo de este joven narrador norteño, subraya con ferocidad casi morbosa la realidad, mientras que el lector tiene a su frente — a raiz de ese procedimiento literario — la posi­bilidad de opinar y juzgar. Cuando un narrador no abre juicio y pinta tan admirablemente un panorama social, cuando queda todo liberado a los ojos anónimos de los lectores, a la con­ciencia de esos seres desconocidos, no hace más que mostrar un cuadro. Y, además, su talento indudable cuando Ias conclusiones son ajenas y la sugerencia es suya. A Torres le pertenece el gran fresco psicológico de esta obra que no es deliberadamente social, ni comprometida al estilo de los que en su compromiso alimentan su propia vanidad. Ante todo, quien escribió esta novela es un narrador de primera línea. Y dentro del panorama de la moderna literatura brasileña, con esta obra de aliento medio, pero de fortaleza subrepticia, Torres ya tiene un sitio intransferible como literato, pero también como hombre hondamento preocupado por su tiempo, por su país lleno de contrastes, de dolor y de vida.

Uma questão de coragem

Visão — 14/05/1973
Carlos Nelson Coutinho

(…) Exatamente pela sua temática, pela sua recusa obstinada em aceitar as seduções “neutralistas” de um vanguardismo estéril, é que o pequeno romance Um cão uivando para a Lua, do estreante Antônio Torres, destaca-se como o mais importante lançamento literário dos últimos tempos no país. Não há dúvida de que Torres parte de sua experiência pessoal: da experiência de um jovem intelectual provinciano que vem tentar a realização humana na grande cidade, sobretudo através do jornalismo, mas que termina paulatinamente esmagado pelas engrenagens de um mundo alienado, corrupto e hipócrita. Torres consegue criar alguns importantes tipos humanos, capazes de expressar adequadamente alternativas essenciais da jovem intelectualidade brasileira: basta lembrar aqui a significativa e plástica contraposição entre a loucura como forma de conservar o núcleo humano (simbolizada no personagem indicado pela letra A) e a paulatina e melancólica corrupção desse núcleo na figura de T. Pela sua temática, mas também pela sua coragem realista e pelo seu profundo espírito crítico, Um cão uivando para a Lua lembra o Isaías Caminha: sem ser a melhor obra de Lima Barreto, esse romance inaugurou — apesar dos seus defeitos estéticos — uma nova etapa na literatura brasileira de crítica social realista. O romance de Torres talvez desempenhe, guardadas as proporções históricas, um papel similar na difícil época que estamos atravessando.

Contra a corrente

É certo que Um cão uivando para a Lua nem sempre escapa do documentarismo, nem sempre encontra as melhores soluções formais para os importantes problemas que aborda. É também certo que esse documentarismo, identificando-se tendencialmente com o naturalismo, leva o autor a uma posição marcadamente pessimista, que nem sempre faz justiça às possibilidades de renovação que, ape­sar­ de tudo, conti­nuam a existir na realidade brasileira­ de hoje. Mas o decisivo é destacar que esse romance, marchando contra a corrente, propõe-se trilhar o difícil caminho de um reencontro da literatura brasileira com a realidade concreta.

Após tantos anos de predomínio do experimentalismo, de um “vanguardismo” neutralizador e estéril, não causa surpre­sas que esse caminho se apresente tão áspero: seria insensato exigir que, já num primeiro momento, se produzissem realistas da estatura de um Machado de Assis ou de um Graciliano Ramos. Isso implica não apenas no paulatino reaprendizado da arte (hoje em grande desfavor) de narrar uma experiência humana significativa, mas também — e talvez em primeiro lugar — na coragem de escolher e tratar até o fundo os problemas concretos da concreta realidade brasileira de hoje. Preenchendo o segundo requisito, é de supor que Torres não tarde em realizar também o primeiro. No quadro da jovem ficção brasileira, seu romance é um evento: uma confirmação de que o “vazio cultural”, suas causas e seus efeitos, não podem ser tomados como alibi para escapar ao cumprimento das reais tarefas sociais da literatura.

DUAS CARTAS

Audálio Dantas
Lisboa, 25 de janeiro de 1973

São Paulo, dezembro de 1972

Tonho Torres, meu querido A.:

Agarrei o cão pelo rabo, num pedaço de madrugada sem lua e sem muita esperança. O bicho latiu forte cá pra dentro, uivou todos os desencantos, desencontros, machucados de vida, entregas, refregas, lembranças, lembranças, saudades. Fiquei acuado, rabo entre as pernas como vive quase toda a gente, sem coragem de latir para os cachorrões fortes que estão no outro lado do muro, prontos para avançar.

Olha, cara, tu latiste por nós.

Te digo, minha surpresa não foi pela tua capacidade de gritar as coisas. Sempre acreditei na tua pureza juncal (jun­quense, junquesa?) — esse toque sagrado que têm os homens dos lugares humildes. Gostei de ver foi a maneira de gritar. Se tu não tivesse saído do Junco, que gritarias? Aboio de boiada? Canção de trabalho no eito? Serenata pras meninas? De uma coisa tenho certeza: seria sempre bem entoado, como nesse cão uivante, costurado com a perfeição de um velho e honesto artesão de couro, ponto por ponto, recorte por recorte, até a obra de arte.

O cão é o que é — uma obra de arte. Tu costura bem, Tonho. E o importante é que o resultado do trabalho não é simplesmente o do artista que o exibe orgulhoso pela perfeição atingida e depois se refugia na glória da arte pura. O resultado é uma peça da qual o artesão se orgulha por haver cumprido o dever de trabalhador. E a certeza de que vai servir.­

O cão serve. Primeiro, como lição. Ele vem dizendo o que muitos silenciam. Fala, inclusive, pelo meu silêncio. Ousa, arreganha os dentes que outros têm e se esquecem que podem acertar pelo menos uma mordida.

Morde a vida que anda a passar sem muita glória, morde quem quer e está podendo controlar a vida dos outros. Tem importância não que um dia a gente se renda ao chamado dos Ts da vida (há muitos Ts por aí, nós somos um pouco ele, não é?). T. tá engrenado, mas ainda tem algo de puro. Talvez seja isto que nos socorre — a nós, os Ts.

Mas pô! Até quando vamos ser T. na vida?

Enquanto não nos for possível sair dessa condição, uivemos, irmão. Nem que seja para um luar inexistente.

Viva o cão!

José Cardoso Pires

Camarada Antônio Torres,

Muito obrigado pelo seu livro que só agora me foi possível ler. Tenho estado ausente de Portugal em longos períodos, foi por isso. Mas agora que li de uma só tirada Um cão uivando para a Lua acho meu dever inadiável felicitá-lo.

É que, para além do mais, ambiência, quadro social, etc., o que me surpreendeu foi a atitude interior de contestação literária que está subjacente ao texto e que lhe dá essa dinâmica de crise polêmica que, a meu ver, é bem mais valiosa do que a descrição do conflito. Só por isto as cento e tantas páginas do seu livro justificariam muito bater de máquina… muita apreensão com que nos debatemos, todos nós, dian­te duma estória a contar.­

Você contou a sua e bem: por dentro; pela sua atitude em relação a própria frase da acção. Parabéns, por isso.

Escolher a dor

Jornal do Brasil — 03/01/1973
Hélio Pólvora

Com uma frase de William Faulkner — “entre a dor e o nada eu escolho a dor” — Antônio Torres ilustra e também define seu romance de estréia, Um cão uivando para a Lua. “Between nothing and grief I take grief.” Esta frase, que sempre me impressionou desde a primeira leitura de Wild Palms, é o fecho do monólogo final de Wilbourne, que continua a sofrer na memória uma bela e trágica história de amor. Wilbourne é um dos vários personagens faulknerianos que não teme o abismo. Arrastado até as bordas, deixa-se cair, enquanto decide, com uma selvagem alegria, perscrutar o fundo. São heróis da resistência pessoal. Heróis por dentro.

Esta opção pela dor me leva a ler o romance de Antônio Torres e vejo que ele, mesmo querendo chocar, produzir impacto, escreve com muita convicção. É desses escritores que têm o que dizer, porque, antes de tudo, viveram, tiraram conclusões de uma experiência própria. No caso de Antônio Torres, essa experiência, que gerou o depoimento, parece ligada ao jornalismo. A história se repete: o moço chega à cidade grande do Sul, atraído por luzes que julgava humanistas, e não tarda a descobrir que ali apenas o espaço é maior. Nele cabem, além de angústias pessoais, o desespero que vem de fora, dos acontecimentos e situações de um mundo só.

A contaminação é fatal. E como as personagens de Antônio Torres, que ele designa com iniciais, são pessoas sensíveis, lidas e instruídas, a fuga se torna mais difícil. Como evitar os golpes diários desfechados na sensibilidade? É possível cultivar a sensibilidade em meio a tantas agonias? Os jornais refletem o mundo caótico de hoje varrido pelo vento da violência. O cadáver de uma mulher atropelada em Botafogo é reduzido a uma posta de carne pelos automóveis que passam e não podem parar: o trânsito tem de fluir. Em São Paulo, um homem que dedicou sua vida inteira à firma é despedido e apresenta seu advogado: Mr. Smith, o revólver. Por toda parte, assassinatos, suicídios, assaltos, mendicância, prostituição. Sobreviver é a coisa mais importante. O menino que engraxa sapatos no calçadão da avenida Atlântica e mora em Parada de Lucas sabe disso. O operário que trabalha no Aterro sonha com o momento de tomar seu gole de aguardente.

A sobrevivência exige nervos fortes, uma estrutura de aço. O progresso tem um custo social altíssimo que, em alguns casos, é reembolsado sob forma de contestação, e, em outros, leva forçados contribuintes à loucura. “O progresso é o desencanto contínuo”, lembra uma das personagens insones de Antônio Torres, citando Scott Fitzgerald. Um cão uivando para a Lua é, portanto, o romance da fossa generalizada. Parte da angústia individual, “aquele negócio horrível por dentro”, e atinge um sentimento coletivo de paranóia frenética. Sob este aspecto, Antônio Torres situa seu livro na órbita da agonia e da procura que tem servido de tema à ficção e poesia de todos os tempos, mas parece envolver cada vez mais o homem contemporâneo.

“Meus heróis estão mortos”, raciocina uma das personagens, em meio àquele “monte de caixotes empilhados, os engradados onde 8 milhões (seriam mesmo 8?) se engarrafavam”, isto é, a cidade de São Paulo. “Meus heróis estão armazenados nas prateleiras da minha estante ou amarelecidos pelo tempo num recorte de jornal, enquanto o herói moderno se angustia nos divãs e eu não entendo mais nada.” No derradeiro monólogo do romance, sentindo-se velho aos 31 anos, o homem-multidão faz um exame de consciência  — e o que vê é a paisagem sombria da desesperança acomodada: “Vejo uma porção de homens de pés redondos — e eu no meio deles — rodando, rodando, rodando pelo mesmo quarteirão, comendo pipoca e engolindo em seco com a vista baixa, um passo aqui, outro não sei quando, como se não existisse mais nenhum horizonte, como se o mundo começasse aqui e terminasse aqui mesmo, neste banheiro, neste bairro — e sempre ligado a um aparelho de televisão.”

O romance de Antônio Torres, a mais significativa dentre as poucas estréias de 1972, é vitorioso na medida em que consegue transmitir um poderoso sentimento de solitude, desespero, frustração e ânsia. Literariamente deixa, no entanto, a desejar. Há trechos — principalmente o de uma personagem diante do espelho, a interrogar-se — muito bem realizados, e que por isso mesmo desautorizam outros, escritos, ao que parece, com arrebatamento e pressa.

O romancista faz lembrar, de certo modo, Henry Miller, quando mistura depoimento, reportagem e crônica, numa espécie de diário intemporal, e abusa dos coloquialismos, não se detendo diante de um palavrão. Mas possui em relação a Miller o sentimento de unidade, de condensação. Embora não sendo um escritor surrealista, a prosa nervosa, aos arrancos, e a visão pessimista, profética, aproximam-no também das melhores denúncias de Norman Mailer, especialmente o Mailer de An American Dream e Barbary Shore.

De Antônio Torres é possível esperar uma ficção maior, mais amadurecida  — romances construídos com preocupação de estrutura e maior empenho artesanal. Um cão uivando para a Lua fica como amostra, e boa, de suas possibilidades. Ele leva sobre outros jovens escritores brasileiros do momento a vantagem de não negar o seu depoimento, que é, sem dúvida, o de um homem sofrido. Seu romance terá vários defeitos, mas não o de anemia orgânica que leva o ficcionismo a exercícios em torno do nada.

O eletrochoque

Veja — 07/12/72
Leo Gilson Ribeiro

Diante deste livro de estréia não há uma terceira opção: ou se aceita ou se interrompe a leitura. O romancista, desde as primeiras linhas, desde o primeiro capítulo, não esconde nada do leitor. Envereda por um tipo de literatura emotiva, visceral, profunda e autenticamente sincera. Mais articulado do que The Crack Up, de Scott Fitzgerald, é como ele um sismógrafo interior, o gráfico diário de uma neurose urbana. O escritor, o homem sensível que raciocina, é devorado pela máquina da televisão e da publicidade, esta Hollywood da década de 70 no Brasil. Assim como Fitzgerald foi consumido pelo comercialismo das fitas da Metro (cujo lema ainda é: “Ars gratia artis”, a arte pela arte, mas gravado em ouro de 18 quilates) e trocou seu fascínio pela riqueza com uma obsessão pela miséria, esta história parte do colapso que leva a uma “clínica nervosa”. Quem preferir uma literatura inventiva, sem testemunhos pessoais, sem aquele desvendamento brutal que um Dostoievski faz em Recordações da casa dos mortos, ou Jean Genet em O diário de um ladrão, nem deve ler o desigual estreante brasileiro.

Imaturo em vários pontos, com desigualdades de estilo e hesitações de quem tateia o seu próprio caminho de auto-preservação, Antônio Torres é um talento explosivo. Suas armas são a angústia, a busca do raciocínio lúcido, a revolta às vezes ingênua, às vezes adolescente, mas sempre moral de quem constata que é a mera peça de uma engrenagem desumana.

A loucura é tratada por Antônio Torres como o retrovisor da realidade, como um espelho interno que revelasse as entranhas de uma estrutura social em que o absurdo é a norma e na qual quem divergir é trancafiado em manicômios como os cientistas, poetas e romancistas russos de hoje que contestaram a invasão da Checoslováquia de Dubcek pelos tanques de Brezhnev. “Toda a minha vida foi uma luta idiota pela percepção, apreensão e aceitação da realidade. Ao lutador, seu justo prêmio: uma camisa-de-força.” Não é um personagem de Machado de Assis que exclama “ao vencedor, as batatas!” É o eu perscrutador de Antônio Torres na era do Ibope, da televisão líder, do “palmas para ela, que ela merece” e de “nossos comerciais, por favor” ao lado de inacessíveis baús da felicidade. O personagem de Antônio Torres ingênua mas comovedoramente constata que o direito à felicidade, que integra a Constituição dos Estados Unidos, não faz parte da estatística do produto nacional bruto de nenhum país do mundo. Oral, a sua literatura capta a gíria, as incorreções gramaticais, a linguagem sincopada e abreviada de quem fala. Usa monólogos interiores, pesadelos, flash backs de diálogos recordados como numa montagem cinematográfica. Mas, coincidindo com o teatro do absurdo de um Ionesco ou um Beckett, não há conversas entre duas pessoas — o médico e o cliente, o amigo que visita o doente na clínica, o doente e a mulher, Lila, que é o amor lembrado. Há desníveis de conversação como dois estrangeiros que não soubessem decifrar uma língua que o outro fala.

Antônio Torres frequentemente incorre em certa presunção ao atribuir ao seu quase monólogo a dilaceração estética de um intelectual solitário, incapaz de achar tempo para escrever sua obra-prima. Os pensamentos, as frases do narrador brasileiro não têm a profundidade da especulação filosófica e ética dos personagens do escritor Saul Bellow que cita:

“Saul Bellow é um bom escritor. A moça que estudou nos Estados Unidos e que me emprestou Herzog me disse: ‘Este livro fala da solidão do intelectual americano.’ E eu respondi: ‘Ah, é? Então está falando de mim.’ Essa mera formulação deixa concluir que se tratam de solidões diferentes. A do escritor amarrado pela televisão brasileira nada tem a ver com a solidão do homem de negócios americano que em Hen­derson, the Rain King vai à África para renascer espiritualmente. Em certo trecho de seu livro vozes de homem e de mulher discutem se a carne de boi é melhor que a de homem. Para Saul Bellow e Scott Fitzgerald há graduações infinitamente mais sutis e no Brasil atual também.

A não ser por essas incongruências, Antônio Torres, que luta menos com palavras e idéias do que com percepções e um corpo maciçamente físico (o coração, o fígado, o estômago etc.), é um talento muito importante e ainda vacilante que surge com o valor e o impacto de um flash tirado do interior de um cérebro humano no exato momento em que é sacudido por um violento eletrochoque.

Bilhete a Antônio Torres

Folha da Tarde, São Paulo — 04/12/1972
Torrieri Guimarães

Você escreveu um romance denso de proposições, não impostas, mas naturalmente nascidas da sua própria vivência. Você penetrou na massa do mundo, trabalhou com ela, sujou-se com ela, viu que suas mãos tinham sangue e barro, e de repente, quase como num ‘flash’ você percebe uma terrível verdade: neste mundo regido por um sistema absurdo (o Kafka também descobriu isto e sublimou tudo colocando-se do outro lado da parede invisível e recriando o que poucos iniciados têm capacidade de ver) a realidade não é aquela que nossos olhos vêem, dura e odiosa, mas umapintura abstrata que só alguns compreendem e podem manipular à vontade.

Esta contradição é realmente chocante e ninguém escapa aos seus efeitos. Certamente muitos acharão o modo de enganar-se, de iludir-se, de imaginar que ainda são donos dos seus narizes — mas intimamente sabem que estão sendo dirigidos, enquadrados, encaminhados para destinos que absolutamente não sonhavam, incapazes de um gesto de revolta. Engajam-se numa situação que lhes é cômoda, ou que pelo menos lhes permite continuar supondo que vivem, e vendem a alma ao diabo por uma simples ilusão de liberdade.

Mas, insidiosamente, a angústia está trabalhando em seu íntimo, corroendo-lhes as últimas resistências, deixando-os lassos e bambos como míseros fantoches, até que, tensas até a exaustão as linhas da sensibilidade, rompem-se — e os infelizes são obrigados a internar-se em regimes de tratamento de que jamais conseguem escapar, ou, pior ainda, deixam-se levar pela onda de indiferença, engrossando a multidão dos que nada têm a oferecer de si.

Você trouxe para a sua luta nos campos incultos deste mundo, com a sua mocidade, todos aqueles ideais imprecisos que são a contribuição mais importante dos jovens, porque significa que, de tempos a tempos, de geração a geração, as flores do sonho continuarão vicejando. Mas percebeu, de repente, que sua realidade, o mundo que você imaginava, as noções que apreendera, a sua contribuição pessoal, nada tinham a ver com a realidade imposta de dentro para fora, firmada em regras especiais, comsuas leis próprias e inexoráveis. E foi bom que você escrevesse este livro agora, com toda a força de sua revolta, com a noção exata da posição que você adotou, sem envolvimentos nem concessões — numa linguagem crua, despejada, azeda, amarga — porque sempre é de se temer que, com a idade madura, com os profundos lanhos das experiências vividas e engolidas no silêncio das humilhações, você talvez se acomodasse, se acovardasse, e acabasse apenas, como tantos, fazendo blague desta triste realidade que poucos ainda enxergam.

Até a sua linguagem tem uma função importante neste livro: ela agride, não de maneira ofensiva, mas como sacudidela naqueles que parecem adormecidos, como a dizer-lhes: ei, meu chapa, você está perigosamente iludido com todas estas luzes, há chefes de família esmagados pelo excesso de trabalho, corroídos pela descrença diante de tantas injustiças, fazendo-se o carrasco de seus próprios amigos pela defesa de seus míseros empregos; há crianças famintas que se prostituem à beira das estradas, há milhões que vivem na promiscuidade das favelas, as cores, as luzes intensas deste país tropical cegam as vistas, mas é preciso um esforço — vamos, eia, desperte — para não se deixar envolver nem pelo pessimismo, nem pelo ufanismo.

A sua experiência como jornalista transparece clara em seu romance; você continua um repórter de olhos abertos nas esquinas do mundo, mas insiste em fazer a reportagem errada. Já Romain Rolland dizia (quem é que ainda lê Romain Rolland, me diga?) que a Imprensa é a grande prostituta (e isto antes da Primeira Guerra Mundial, num país como a França, onde se imagina que more a tal de Liberdade…). Inserida no contexto, vivendo às expensas daqueles que detêm os meios de produção (de bens de consumo e, portanto, do vil metal), a Imprensa é hoje uma indústria da informação, e como tal deve ser administrada. Todos vós, plumitivos, que adentrais este templo, lede antes a inscrição gravada na porta: “Deixai de fora toda veleidade literária, toda pretensão a reformistas, contentai-vos com a linguagem seca dos fatos, sem fantasias, e aprendei que o que não é bom para o jornal não é bom para vós.”

O seu mundo interior, cheio de fantásticos sonhos, chocou-se violentamente com este mundo real, bem organizado, impiedoso; e, se foi um choque que deixou marcas em seu espírito, tão fundas que ainda sangram em palavras de revolta, a verdade é que serviu para dar-lhe a exata medida, as dimensões, as fronteiras, as leis que o regem, deste outro mundo de felizes fantoches, manipulados por dedos invisíveis.­

Antônio Torres, meu irmão: você é como o astronauta que conquistou a lua e agora anda meio sorumbático por este mundo, porque viu que o sonho tão intimamente sonhado, acarinhado como a máxima realização, era apenas um mundo árido, vazio, esterial. À sua volta, os amigos estão dispersos, encaixados como peças do Sistema, acomodados; os amores estão esquecidos ou mortos; sua casa está em escombros, é preciso reconstruí-la porque o homem está sempre reconstruindo-se. Você já não luta, aceita ser consumido pelo Minotauro-Televisão, símbolo do holocaustro dos sonhos jovens em louvor do deus máquina.

Gosto do seu Um cão uivando para a Lua. Livro de um jovem, com impacto e excessos de juventude, mas muito humano e muito verdadeiro. Há, quanto à composição, certas restrições leves, que a profunda impressão causada pelo todo faz esquecer.

Uivar é com os cães

Aguinaldo Silva

Terra em transe marcou, junto com as páginas finais de Quarup, o fim de uma fase na cultura brasileira. A partir daí, os gestos românticos deixariam de atrair até mesmo os nossos intelectuais, o que marcava o início de um processo terrível: o “virar um Portugal” de que falou Chico Buarque de Holanda, em “Opinião” no 2. A cultura passaria a trilhar um caminho cada vez mais desinteressado da vida, até chegar às caixinhas ocas e transparentes de acrílico nas artes plásticas; aos diálogos entrecortados e ininteligíveis do cinema; o ao delírio formal, ao jogo de palavras sem sentido a que se entregou a literatura.

No campo da literatura — o que nos interessa — a des­munhecada foi ainda maior: nossos jovens e aflitos escritores passaram a negar toda uma tradição realista, a chamar de acadêmicos os que ainda jogam com a realidade, e a despencar, ou para o fanatismo capenga, ou para a mais desenfreada vanguarda. Nos dois casos, uma preocupação que deve ter agradado o sistema: não dizer nada. Mascarar de tal forma as palavras que estas, afinal, acabem desprovidas de ­qualquer sentido. Nem mesmo usar o sentido “oficial”, o con­­­ve­niente à situação atual, e portanto já deformado, mas partir para o non sense do tipo Me segura que vou dar um troço (Wally Sailormoon, autor jovem) que mascara, principalmente, a covardia (seria bom lembrar aos nossos escritores a lição dos escritores portugueses: ao longo desse “virar Portugal” eles aprenderam a empunhar a palavra e a pairar acima da hipocrisia geral. Basta citar um romance: O delfim, de José Cardoso Pires).

Uma das primeiras missões de um honesto intelectual brasileiro, hoje, é dar às palavras seu verdadeiro sentido. “A vida de um honesto intelectual brasileiro, hoje”, é a motivação de Um cão uivando para a Lua, que, como Quarup, de Antônio Callado, vai mais além, até traçar todo um painel da vida brasileira, hoje, que oscila entre os PNBs fantásticos e a miséria que nenhum milagre consegue camuflar. A história de A., personagem central do livro, jornalista que se projetou na fase posterior a Terra em transe — quer dizer, aí pelos idos de 1967 — é a de boa parte dos nossos intelectuais de agora, imprensados entre os últimos estertores de um idealismo inútil e a soberba Tentação da Montanha, onde o diabo aparece disfarçado em torre de televisão, ou em promessa de muito dinheiro e alguma possibilidade criativa numa agência de publicidade. Os frequentes e chocantes contatos com a realidade tornam este intelectual doente, amargo (alcoólatra), levam-no a procurar o útero — ou o saco — do analista e até a “clínica em Botafogo”, mas já não o conduzem a aventuras como as do Padre Nando em Quarup. Ninguém quer mais morrer poeticamente, em câmera lenta, como Jardel Filho em Terra em transe, porque a realidade das caixinhas de acrílico é avassaladora demais, e porque, para esta geração que agora chega aos 30, e que passou a se interessar pelo processo cultural a partir de 1965, a vida foi sempre assim.

Um estreante seguro

Mesmo para os críticos — e os leitores — que se recusem a ver nesta obra a realidade que ela reflete, Um cão uivando para a Lua é irrepreensível. Embora o autor cite, a certa altura, “Pierrot Le Fou Godard” como seu “autor” predileto, sua novela atinge quase sempre um tom feliniano, isso com uma segurança pouco frequente em estreantes. Algumas seqüências — como a da viagem do repórter pela Transamazônica — atingem a maior altura de nossa ficção, o que nos permite cobrar de Antônio Torres a promessa de importantes obras futuras; esperamos que, após uma estréia tão feliz, ele não desça da montanha, como seu personagem, para assinar um promissor — e castrador — contrato com a TV.